Shannara

janvier 28th, 2016 by freya

Shannara …. ma seconde série de livres de Fantasy après l’Epée de Vérité de Terry Goodking. J’en ai dévoré les 3 premiers volumes. Si le premier m’a beaucoup fait pensé au Seigneur des Anneaux, la suite a su vraiment s’en différencier.

J’ai vu qu’elle était adaptée en série pour la télévision. J’hésite beaucoup à la regarder car j’ai vraiment été déçue de celle de l’Epée de vérité qui déformait tant l’histoire et certaines de ces particularités qui ,à mon avis, donnait tout son sens à la relation entre les personnages et leur interactivité avec les évènements, que cela ne ressemblait plus à rien.

Certains ou certaines d’entre vous ayant lu les livres l’on-t-elle visionnée? Qu’en pensez-vous?

Hello world!

août 2nd, 2012 by freya

Bienvenue sur Fantasyblog. Ceci est votre premier post. Editez-le ou supprimez-le et commencez à bloguer !

Anita Blake … suite …

mars 23rd, 2010 by freya

Pffff… il est déjà fini … j’ai bien aimé. C’est un excellent mélange de suspense, un zeste d’érotisme et de l’action. Je pense que j’achèterai le suivant dès que je le verrais. Je comprends l’engouement de ses fans.

Cela me rappelle quand les "Blade" sont sortis il y a  … euh … un bon nombre d’années. Le premier, je l’avais lu par curiosité , le second parce que le premier m’avait plu et ainsi de suite. Je ne sais plus combien de volumes ils ont sorti, mais, les histoires étaient à chaque fois suffisamment passionnantes pour donner envie de poursuivre.

Bon maintenant, je vais entamer celui que l’on m’a offert récemment : le Complot Machiavel d’Allan Folsom. 

Vous connaissez?

Anita Blake

mars 3rd, 2010 by freya

Voilà un nom qui revient régulièrement ces derniers temps dès que je feuillette sur papier ou sur le web les pages des nouveautés littéraires.

Je me suis dite et redite :" allez ne succombe pas à la tentation comme tout le monde, ce n’est qu’une histoire de vampire, eh oui, encore une qui arrive après le succès de Twiligh." 

Seulement  voilà,passant devant le rayon livre de mon supermarché habituel et regardant ma montre, je me rends compte que je suis en avance de plus d’une heure pour mon rendez-vous médical. Je n’aime pas attendre dans les salles d’attente sans rien faire et là, comme par hasard, j’ai oublié mon livre du moment. Mes yeux se posent sur le rayon des livres en format de poche et quel nom apparait : Anita Blake! Oui, je sais, vous le savier déjà. Bon je continue quand même.

Je me dis que c’est un clin d’oeil du destin (ben ouin pourquoi pas) et je le prends, vérifie qu’il s’agit bien du premier volume et hop, direction la caisse.

Bon, je viens de lire les 100 premières pages et, je dois avouer que je m’amuse beaucoup. Cela change des romans habituels de ce genre et vide la tête de toutes les turpitudes du quotidien.

Bon, je ne sais pas si je vais acheter les suivants … encore que …

 

Aléas de la vie et temps qui passe

mars 25th, 2009 by freya

Et oui, le temps passe, mais cela tout le monde le sait et ce n’est pas le changement d’heure qui va le ralentir. Et puis, on fait des projets d’avenir, on planifie plus ou moins les deux ou trois années à venir et vlan, une visite de routine chez le médecin à la fin de l’été, un peu comme un controle technique pour se rassurer … pour comprendre pourquoi on se sent encore et toujours plus fatiguée et le verdict tombe : Madame, vous avez un truc là qui ne devrait pas y être … quelques mois et opérations plus tard, traitement chimique et la fatigue s’est amplifiée avec des douleurs lancinantes et quotidiennes.

Alors, on a lâché la Plume, laissé tomber ses écrits l’hiver a été long et froid … et puis, le printemps revient, le soleil brille, la santé n’est pas encore là, mais, les doigts démangent et le clavier cliquette à nouveau …la muse est engourdie mais l’espoir revient … alors, un jour de plui, un petit délire que je vous livre ci-après. Bonne lecture … enfin j’espère :

 

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Aïe,ouille, mais où est-ce que je suis ? Il fait tout noir, vraiment noir, unnoir d’encre. C’est étroit, même pas la place de me retourner, et puis, c’esttout mouillé. Ouh la la, il faut que je me sorte de là en vitesse. Moi et lesliquides on n’est pas copains du tout ! Bon, je ne peux qu’avancer alors,essayons et voyons où cela va me mener. A peine la place de passer la tête … heureusement que mon corps estassez souple et que je peux m’étirer un peu. Allez, un petit coup de reins ethop, me voilà propulsé en dehors de ce piège comme un bouchon de champagne.Allez, je me secoue un peu histoire de retirer ce voile qui m’empêche d’ouvrirles yeux.

J’entrouvreune paupière, puis l’autre. Je referme illico. C’est tout blanc ! Quelcontraste ! Je recommence, il faut bien que je sache où l’imaginationdébordante de ma maîtresse m’a envoyé ! Ben oui, figurez-vous que j’étaistranquillement en train de faire ma petite sieste du matin dans mon  coin préféré, allongé de tout mon long sur monpetit matelas de foin, quand sa muse s’est pointée à ma porte et d’un coup deplume m’a littéralement kidnappé sans rien me demander ! Même pas un petitmot gentil ! Un petit bonjour n’aurai pas été superflu. Eh bien NON !Rien ! Nada ! Ah la la, la politesse n’est plus ce qu’elle était.Enfin … trêve de bla bla … sinon vous allez dire : « Non, mais quelbavard celui-là ! Une vraie pie ! » Alors là je vous arrête tout de suite. STTOOPPP !JE NE SUIS PAS UNE PIE ! Non mais ! Je n’ai pas de plume ! Monpelage est très doux et l’harmonie de ses couleurs me vaut des murmuresadmiratifs. Alors un peu de tenue s’il vous plaît !

Donc,je rouvre mes yeux et contemple cet univers tout blanc. Je tourne la tête.Tiens une plume ? Elle s’envole, plonge la tête la première dans ce drôlede récipient d’où je sors, puis, elle se pose délicatement sur cet espace duneblancheur immaculée. Je m’approche pour mieux comprendre pourquoi elle le salitainsi, avec élégance, je ne nie pas, mais bon, il doit bien y avoir une raison.Et hop ! Elle s’envole à nouveau, refait le plein et poursuit son manège.Les traces forment des mots et les mots s’alignent en phrase. Je me redressesur mon derrière. NON ! Je vous interdis de rire. C’est un exercice trèsdifficile et très périlleux ! J’ai des copains qui se sont fait un tour derein et qui sont restés bloqués. Nous ne le pratiquons qu’en privé pournotamment faire notre toilette, mais, cela reste un secret … chut… vous ne ledirez pas. Je compte sur votre discrétion. Merci. Bon alors, qu’écrit donccette plume ?

Eh,mais c’est de moi qu’elle parle ! Elle raconte toutes les pensées !Tout le monde va me connaître ! Bon d’accord, un cochon d’inde qui porteun nom « capitale » à la sauce manga, ce n’est pas courant, même sicela n’a rien d’extraordinaire quand on est baptisé par un ado, mais tout demême… elle aurait pu me demander mon avis avant de me glisser entre l’encrieret la plume …

 

Chap. 34 : L’Arc des Sanglots

juin 7th, 2008 by freya

Lavoix grave du père des jumeaux entonna le poème du barde SQUINOLAS le sage quiallait permettre à l’Arc des Sanglots de remonter du fond des océans :

 Marin tu étais

Et l’océan t’appelait

Sur ton bateau  tu voguais

Au mépris de tout  danger

Jamais n’aurais du aller

Si près des sirènes naviguer

Car à leur chant tu n’as résisté.

 

Tu es née chair mais aussi écailles

Pour ton chant moult batailles

Se livrent sans cesse

T’accompagnent Mort et Tristesse

Nul sentiment ne s’immisce

Car vide est ton cœur tel l’abysse

Quiconque aurait la folie d’écouter tonchant

Passerait de vie à trépas assurément.

 

Vous vous êtes rencontrés

Et immédiatement l’amour est né.

Les Dieux furent contrariés

Et la malédiction fut jetée.

 

Sous les yeux  horrifiés de ton aimée

Sans qu’elle puisse te secourir, tu t’esnoyé.

Torrent de larmes et cris de désespoir.

Un arc baigné de larmes fut créé en cesoir.

 

Ton aimé menacé par un ennemi

Par l’amour intense ressenti

Une flèche passionnée

Tu pourras décocher.

 
Aufur et à mesure de l’incantation, les ondulations de la lumière émeraude sefaisaient de plus en plus houleuses, les nuances de la couleur allaient de laplus foncée à la plus claire, et quand le dernier mot fut prononcé, le longsanglot de détresse qui s’échappa du puits tira les larmes de leurs yeux.

Ilstombèrent à genou, et sous nos yeux éberlués, un arc d’une beauté à couper lesouffle s’éleva dans les airs, stagna un moment, puis vint se positionner avecune grâce infinie devant Hinge.

 Taillédans du chêne, ciselé artistiquement de dizaines de petits motifs marinsentrelacés de vagues, une tendre sensualité se dégageait de ses courbes. Lablondeur dorée de la corde tressée luisait dans la semi-pénombre qui régnaitdepuis que le bassin était redevenu calme. Il semblait vivant, palpitant aurythme d’un cœur passionnément amoureux.

 Lawalkyrie tendit la main très lentement, mue par le profond respect qu’elleressentait devant cet objet unique façonné avec patience et désespoir.Doucement, elle le prit, puis en caressa le bois et la corde en les effleurantdu bout des doigts. Un sourire d’enfant émerveillé s’épanouit sur ses lèvres.Elle le glissa sur son épaule, où il s’installa de lui-même confortablementcomme si sa place était là et nulle part ailleurs.

 Laguerrière releva la tête et s’approcha du trou semblant chercher quelque chose.

 -Quecherches-tu Hinge ? lui demanda Brunhilde.

 -Lecarquois et les flèches, mère.

 -N’as-tupas compris les derniers vers du poème ? Je crois qu’il n’y en a pas.Lorsque celui pour lequel ton cœur bat sera en danger, il te suffira de banderl’arc, de viser l’ennemi et la flèche apparaitra. Lorsque tu la lanceras, elle atteindraimmanquablement son but.

 Embarrassépar ces détails, Ingmar regarda sa demi-sœur. Il comprenait à présentl’obstination d’Hinge à vouloir garder le chevalier pour elle, et pourquoi elleavait ainsi lutté contre sa propre sœur. Mais le destin de chacun était tracé.

 Leursregards se croisèrent et se comprirent. Les yeux de la guerrière quémandant silenceet discrétion furent lus et d’un hochement de tête un acquiescement réconfortason âme.

 L’expressionde Brunhilde qui venait de réaliser ce qui attendait sa fille était beaucoupplus sombre. Elle craignait que celle-ci ne revienne pas de ce long voyage.

L’arcdes Sanglots protègerait l’élu de son cœur, mais elle qui veillerait sur sesarrières ?

 Lechevalier était loin d’être le guerrier aux compétences requises pour une telletâche et ce n’était pas les armes qui venaient de se mettre à sa dispositionqui l’aideraient suffisamment. Certes, en acquérant la mémoire de l’essence deséléments, aurait-il accès à un savoir venu du fonds des âges, mais celasuffirait-il à lui ramener Hinge en vie ?

 Brunhildeavait étudié dans la bibliothèque de la Tour Runique les anciens écritsdécrivant les voyages précédant pour ramener le voile de Nerthus, mais jamaispersonne n’était allé jusqu’au lac de Jutland. A chaque moment des dangers detoutes sortes surgissaient. Certains restaient de véritables inconnues, aucunsurvivant n’ayant pu en rapporter la moindre description.

 Alorsle chevalier même avec une walkyrie comme Hinge qui égalait presque la plusgrande d’entre elles, Freya, leur Reine, n’avait que peu de chance d’yparvenir. Mais les Dieux avaient fait leur choix et le destin étaittracé !

Chap. 33: Le Chevalier commence à découvrir son pouvoir …

mai 31st, 2008 by freya

Remettantl’épée dans son fourreau, une sorte d’angoisse commença à m’étreindre.

Queje subisse un entraînement afin de pouvoir me défendre et combattre sur laroute menant aux catacombes, m’avait paru logique puisque certaines armesm’étaient inconnues.

 Maisle fait que je sois équipé d’armes recélant une magie aussi puissante que lacapacité de donner la mort en fonction de qui les tenaient commençait à mefaire craindre les différents obstacles et ennemis que j’allais rencontrer.

 Etje me mis à prier : pourvu que les dieux soient avec moi ! Paradoxal,puisque c’étaient eux qui m’imposaient cette épreuve et qui, dans le même temps,me donnaient les moyens d’y arriver. Notre destin était écrit et les dieux yparticipaient pleinement.

 Cettenouvelle manière de penser mettait en évidence à quel point, vivre dans cettesociété, jour après jour, m’avait petit à petit imprégné de croyances nouvellesqui s’adaptaient parfaitement à un côté de ma personnalité que j’ignorais totalementjusqu’alors.

 Jeme découvrais une volonté et une envie de réussir non pour le plaisirsuperficiel que j’affectionnais particulièrement dans le passé, mais pour lasatisfaction d’avoir accompli quelque chose de bien et d’utile pour d’autres.

 Relevantla tête, je regardais Darkhan qui était resté silencieux attendant que je sortede mes pensées.

 -Bienet maintenant, où allons-nous ?

 -Vousdevez rejoindre vos appartements et vous reposez Maître. Demain, vouspoursuivrez votre préparation avec ce nouvel équipement.

 -Darkhan,j’aimerais en apprendre plus sur la maîtrise du pouvoir du Sang Canidale. Letemps défile très vite et il me semble que le départ sera pour bientôt.

 -Commevous le souhaitez, Maître. Je vous suis et je préviens la meute afin qu’ellesoit attentive à vos « essais ».

 Lechef des loups s’immobilisa quelques secondes, puis repris sa marche à mescôtés, me devançant légèrement pour m’indiquer le chemin dans ce dédale decouloirs et d’escaliers. Parfois, j’avais l’impression que cette tour n’étaitqu’un gigantesque labyrinthe dont les murs changeaient en permanenced’emplacement.

 Enfin,je reconnus ma porte. Nous entrâmes et j’allais me verser un verre de cetteboisson fraîche et apaisante qui emplissait le pichet toujours à ma dispositionau centre de la table avec plusieurs gobelets en étain.

 -Parquoi commençons-nous ?

 -Asseyez-vous,Maître. Il faut que vous sachiez que vous pouvez, soit nous contacterindividuellement simplement en pensant à nous, comme vous le faites avec moi ouavec Alpha, soit atteindre tous les loups en même temps. Et quand je dis tous,cela comprend également les meutes qui vivent dans la forêt.

 Assissur la banquette au pied de mon lit, mon verre à la main, je balbutiais :

 -D’autresmeutes, mais combien y-a-t-il de loups ?

 -Ily a plus d’une vingtaine de meutes réparties sur tout le territoire. Chaquemeute compte environ une douzaine d’individus en moyenne. Donc, vous êtes leMaître de vingt et une meute soit deux cent cinquante loups, moi inclus. 

 Bouchebée devant un nombre qui me paraissait déjà énorme, Darkhan poursuivait :

 -Avantque le temps ne soit arrêté nous étions près de mille, mais, la raréfaction dela nourriture nous a obligés à réduire le nombre de naissances afin que chacunpuisse survivre dans les meilleures conditions.

 -Mais,comment chasses-tu en restant toujours au château ?

-Nousrésidons ici uniquement lorsque notre présence est requise car nousaccompagnons la Reine dans tous ses déplacements. Maintenant que nous avons unMaître, c’est lui que nous suivrons et une autre meute se chargera d’escorterFreya.

 -Et je peux donc me mettre en contact avec vous tous ? demandais-jetoujours aussi étonné.

 -Oui,Maître, pensez à nous en tant que le prolongement de vous-même et envoyer unmessage. Tous ne vous répondront pas, ce serait trop long, mais vous sentirezchaque chef de meute acquiescer réception de votre appel précisa Darkhan de savoix calme et pondérée.

Enfinsa voix… ses mots résonnaient dans ma tête et je trouvais maintenant normalqu’un loup communique avec moi, pense et réfléchisse un peu à la manière d’unhumain. Nos regards croisés rendaient cet échange encore plus réel.

 Instinctivement,je fermais les yeux.

 

Oubli de l’Etre Humain

mai 26th, 2008 by freya

Deretour, de passage. Une escale ou bien un port. Peu importe où l’on se trouve.Peu importe le temps que l’on y reste. Que reste-t-il quand on repart ?Des souvenirs tristes ou gais. A nous de savoir les colorer des couleurs de l’arcen ciel pour que nous puissions mieux profiter de la prochaine halte.

Parfois,on part sans faire de bruit. Simplement, comme cela. Le silence qui suit estempli de la richesse des vrais amis. De ceux qui, d’un petit mot d’uneapparence anodine, indiquent qu’ils ne vous ont pas oubliée, qu’ils sont là,qu’ils pensent à vous en temps qu’être humain et non pas seulement comme uneentité informatique derrière un pseudo que l’on croise à l’occasion.

Ilest des exils profonds et noirs, dont on ressort meurtri de cicatricesdouloureuses. On se surprend à les toucher parfois du bout du doigt. On sesouvient de qui, comment et pourquoi. Sans trop de difficultés, on y associeles divers éléments extérieurs qui ont eu lieu au même moment. Parfois, aussi,à ceux qui ont été là pour y appliquer un peu de baume, du baume au cœur commeon dit. Parfois à ceux qui n’étaient pas là et qui pourtant disaient vousapprécier, avoir de l’amitié pour vous.

Allons,point d’atermoiement dans ces lignes, juste la constatation habituelle quechacune et chacune, nous avons notre propre définition de l’amitié et de cequ’elle apporte dans les rapports humains.

 

Tiens, le mot humain revient encore.

 

Carau-delà des machines, des souris, des claviers, des écrans et des bips detoutes sortes, ce sont bien des bipèdes pensants et ressentant des émotions quiles ont inventées, qui les fabriquent et les utilisent.

 

Dans notre monde de la communication tousazimuts

Il semble que, de plus en plus, nousl’oublions !

Chap. 32 : Hinge et le Bassin d’Emeraude

mai 18th, 2008 by freya

 

Dansla grande pièce des appartements d’Ingmar, Hinge se tenait debout devant lui,mains au dos, tête légèrement baissée, sourcils froncés. Sa tenue vestimentairecomposée d’une tunique beige très simple et d’un pantalon de même toiledétonait par rapport à ses habitudes vestimentaires habituelles de guerrière,seules ses bottes étaient toujours les mêmes. 

-BienHinge, il est temps pour nous d’aller écouter les volontés d’Odin quant à lacomposition du groupe qui accompagnera le chevalier dans sa quête. Brunhildedoit nous rejoindre dans la Salle du Bassin d’Emeraude. 

-Pourquoidois-je vous accompagner ? Je n’ai pas votre statut. Je n’y suis jamaisallée jusqu’à présent. Alors pourquoi aujourd’hui ? 

-Jene sais. Les Dieux ont demandé ta présence et nous devons leur obéir. 

-Bienalors allons-y, soupira-t-elle, mal à l’aise dans ces vêtements imposés parl’obligation de se montrer humble et simple. 

Ilsse dirigèrent tous deux vers la porte et quelques instants plus tard, ilspénétraient dans la salle où Brunhilde et Ingmar avaient communiqué à Odin leurtrouble quant à l’attitude de Freya envers le chevalier.

Samère les attendait déjà au bord du bassin. 

-Bonsoirmère. 

-BonsoirHinge. Voilà un grand honneur qui t’es fait en ce jour d’écouter la voix de tonpère depuis qu’il a rejoint ses ancêtres au Walhalla. 

-Oui,j’en suis consciente même si je ne comprends pas encore pourquoi.

 Ilsse positionnèrent tous les trois à égales distances autour du puits. La lumièreverte se mit aussitôt à briller de plus en plus et enfin, dans le silencerespectueux, la voix grave dit :

 -L’âmedes plus valeureuses de nos walkyries mortes au combat pour notre peuple ontaccepté de suivre le chevalier. Mais, le temps est limité. Il ne pourramaîtriser ses armes autant qu’il le faudrait pour affronter tous les dangersqui vont tenter de l’empêcher d’accomplir sa quête.

Dansle parchemin de la prophétie, il est mentionné que le chevalier sera accompagnépar l’Arc des Sanglots. Plusieurs conditions doivent être remplies pour pouvoirs’en servir. Tout d’abord, seule la plus habile et la plus instruite dans cetart très particulier qu’est l’archerie, qui n’est pas considéré comme trèshonorable par notre code, mais qui, néanmoins, fait parti des techniques decombat que nous nous devons de transmettre de génération en génération, pourrale manier. C’est toi Hinge, la plus adroite de nos guerrières qui a été désignée!

-Sitel est mon destin, je l’accompagnerais et le seconderais sans faillir dans samission. Mais, l’Arc des Sanglots ? Pardonnez mon inculture, mais je neconnais pas cet objet. Il n’y a aucun arc dans la Salle des Lames Engourdies. 

-L’Arcdes Sanglots appartient au monde des Abysses. Sa fabrication remonte à la nuitdes temps. 

Unetrès ancienne légende raconte qu’un marin, qui n’avait pas suivi les ordres deson capitaine de se boucher les oreilles et de se bander les yeux au passage dudétroit des colonnes d’Hercule par une nuit de pleine lune, a aperçu une sirèneet en est tombé éperdument amoureux. 

Mais,la belle naïade au lieu d’attirer cet imprudent pour le noyer au fond del’océan, plongea son regard dans ses yeux et par la magie de cet instant uniquesenti son cœur battre au rythme du sien. 

Malheureusement,les dieux n’approuvèrent pas cette idylle. Ils punirent les deux amoureux enleur jetant un sortilège bien cruel. Le marin ne pouvait plus apercevoir sabien aimée, tandis quelle pouvait le voir, mais non l’approcher. Elle lesuivait sur toutes les mers. Il ne dormait plus, restant accoudé au plat bordtoutes les nuits ne surveillant plus la route du navire. 

Sibien qu’une nuit plus sombre que les autres, l’étrave de son bateau heurta desrécifs. Tout l’équipage en réchappa, sauf lui. Sa tête cognant contre lesrochers, il disparut dans un tourbillon, empêchant ainsi la sirène de lesauver.

Danssa grande douleur, elle ramassa le bois sur lequel il se posait pour la guetteret en fit un arc, puis elle rasa sa magnifique chevelure d’or et la tressa enune corde fine et souple et la tendit sur l’arme. On raconte que, durant leslongues heures qu’elle passa à créer cet objet, ses larmes ne se tarirentjamais inondant ses mains besogneuses, si bien qu’à chaque flèche décochée unlong sanglot se fait entendre. 

L’Arcdes Sanglots est à l’abri dans une grotte sous-marine. Seul, celui qui connaîtle poème de l’ondine peut l’invoquer en le récitant et seule la main d’unevierge au cœur emplit d’un amour pur peut le toucher et s’en servir. Voici lesconditions pour qu’il accepte de te suivre Hinge. Es-tu prête à accepter cecadeau pour accompagner le chevalier dans son voyage ? 

Lesprécisions d’Odin sur les différentes qualités que devaient avoir celle quiporterait l’arc, laissait Ingmar pantois, et il regardait la walkyrie avec unnouveau regard. Le rouge lui était monté aux joues, donnant un peu de chaleuret d’humanité à son visage aux contours assez anguleux. 

-OuiOdin, je suis prête si telle est votre volonté, répondit-elle d’une voixétranglée et que seule la parfaite acoustique de la salle permettaitd’entendre. 

Lalumière du bassin ondula, et en silence, ils attendirent qu’Odin récite lesvers de la sirène.

Chap. 31 : L’équipement du Chevalier

mai 15th, 2008 by freya

Toujoursà l’affût, j’effectuais un tour complet sur moi-même.

 
Rien !Personne !

 
Unenouvelle tape ! Je bondis en avant tout en me retournant épée toujoursbrandie.

 
Rien !Personne !

 
Jene comprenais pas. Bien sûr, que dans cette tour runique, la magie régnaitpartout et sur tout, mais pourquoi me frapper et sur les reins alors que jen’avais fait que respecter scrupuleusement les instructions.

 
Peut-êtredevais-je juste choisir les armes, sans pour autant les emmener ? Jedéposais donc celles-ci à terre. Une longue plainte aigüe se fit entendre, jeles repris aussitôt. Elle cessa de suite.

 
-Ecoutez,je ne sais pas ce que tout cela signifie. Que dois-je faire ? Je vous enprie, aidez-moi, je ne demande qu’à vous obéir.

 
Debout,au centre de la pièce, j’attendais une réponse lorsque la lumière se mit àdécliner rapidement pour n’être plus à nouveau qu’un halo.

Mais,celui-ci n’était plus devant mes pieds pour m’indiquer le chemin, il illuminaiten plein centre de la paroi de gauche, un long couteau en incurvé comme unedemi-lune au manche en ivoire.

Unenouvelle tape ! Cette fois, je ne regardais pas derrière moi, jem’approchais prudemment, tendis les doigts vers l’arme qui se laissa prendre. Unedouce chaleur se propagea dans mes reins et instinctivement, je la glissaisdans ma ceinture à l’endroit exact des légers coups.

 
Lavoix se fit, alors, entendre à nouveau.

 
-Voilàchevalier ton équipement pour effectuer ta quête est complet. Les âmes deswalkyries à qui ont appartenues ces armes par le passé t’ont choisi. A toi d’enêtre digne ! Acquiert la mémoire de l’essence de l’élément auquel chacunecorrespond et tu auras accès à l’expérience de ces valeureuses guerrières.

 
-Commentobtenir cette mémoire ? Comment saurais-je que je l’ai ?

 
-Regardeton bouclier. En son centre est gravée la rune qui symbolise la terre mère.Elle s’activera dès que tu l’auras trouvé. C’est le premier élément qui viendraà toi, car il protègera ton corps des attaques de tes ennemis et ton esprit dessorts de mirage en te permettant de rester ancrer en terre avec l’aide de cellequi partagera cet élément avec toi.

 
J’attrapaisl’écu que j’avais glissé sur mon dos en passant le bras dans la lanière de cuirqui y était accrochée à cet effet. Le tenant d’une main par la poignée, jecaressais le bois poli avec respect. La surface était découpée en troisquartiers chacun d’une couleur différente. Quatre symboles runiques étaientgravés dans le frêne. Leur couleur mate détonait sur le fond brillant.

 
-Partagercet élément, mais comment, je ne comprends pas ?

 
-PatienceChevalier, tout se mettra en place naturellement. N’encombre pas tes penséesavec des questions dont les réponses ne te sont d’aucune utilité pour lemoment.

 
-Bien,si vous le dites, répondis-je d’un ton à la fois déçu et fataliste, quand lapremière rune va-t-elle s’activer ?

 
-Quandle moment sera venu. Laisse le destin s’accomplir. Maintenant rejoint tesquartiers et demain, pour ton entraînement, emporte avec toi ton équipement, nel’oublie sous aucun prétexte, désormais, il ne doit jamais te quitter, de jourcomme de nuit, où que tu ailles, quoi que tu fasses !

 
-Bienje le ferais.

 
Lalumière reprit son chemin vers la porte, je la suivis et sortis. Darkhanm’attendait tranquillement couché aux pieds de Brunhilde. Il se redressa etbaissa la tête, semblant saluer mes armes.

 
-Jevois que les plus féroces des walkyries dont les faits d’armes sont les plusracontés dans nos chants t’ont accordé leur confiance, me dit Brunhilde avec unaccent respectueux que je ne lui connaissais pas.

 
Commeelle regardait avec envie l’épée, je la lui tendis pour qu’elle la prenne. Ellese recula, mains tendues en avant.

 
-Nefais jamais cela chevalier ! Sache qu’elles n’obéiront jamais qu’àtoi ! Elles se sont offertes de t’aider, de t’accompagner dans ta vie decombattant, toi et toi seul ! Quiconque voudra s’en emparer sans que tului donnes volontairement mourra dans d’atroces souffrances. Et l’âme de laguerrière ira directement au Helheim. Personne d’autre que toi ne doit lestoucher, même simplement un instant pour un prêt comme tu voulais le faire avecmoi.

 
Jeregardais l’épée, complètement éberlué devant une telle magie. Je prenaisréellement conscience du précieux don qui venait de m’être fait et décidais demettre toute mon énergie ma vie durant à être digne d’une telle offrande.

 

-Excuse-moiChevalier, mais il me faut y aller, je suis attendue, ajouta Brunhilde enm’adressant un hochement de tête et elle s’en fût d’un pas assuré.